LA NAUSÉE
D’un bout à l’autre de la traversée
Des abords de Lyon à minuit passé
J’ai su qu’on allait souffrir
J’ai cru qu’on allait mourir
Allumés par ces noctambules alcoolisés
Irrémédiablement
D’un bout à l’autre de la traversée
J’ai serré la barre des deux mains, stressé
Hurlant qu’il fallait survivre
Parmi tous ces cons ivres
Emballés dans leurs véhicules alcoolisés
Irrémédiablement
Irrémédiablement
Différents
Différents
Différents jusqu’à la nausée
Lâchés sur la chaussée
D’un bout à l’autre de la traversée
J’ai vomi ces hommes et leurs femmes dépassées
Et les voisins complices
Et les fabricants de pastis
Emmurés dans leur merditude alcoolisée
Irrémédiablement
Irrémédiablement
Différents
Différents
Différents jusqu’à la nausée
Irrémédiablement
Différents
Différents
Différents
Lâchés sur la chaussée
Lâchés sur la chaussée
Lâchés sur la chaussée
Depuis les hot place de minuit passé
D’un bout à l’autre de la traversée
Depuis le début de l’humanité
Depuis l’aurore des siècles passés
Lâchés sur la chaussée
Lâchés sur la chaussée