LE CUL DE LA VIERGE
Et qui c’est-y qui crève
De s’offrir
Le cul de la vierge
Et de l’ouvrir, et de l’ouvrir
Et d’y coller sa verge
Y fourrer sa verge ?
Si pas possible, alors : la guerre
Et son cortège de p’tites misères
Pour retrouver un peu d’son calme :
Baise au napalm
Baise au napalm
Écrabouiller femmes et enfants
Surtout les femmes
Celles du Vietnam
D’Afghanistan
Calmer ses gènes
En femmes Tchétchènes
En femmes voilées… violées…
Voilà l’idée
Devant sa mère qui crève
S’offrir
Le cul de la vierge
Et de l’ouvrir, et de l’ouvrir
Et d’y coller sa verge
Y fourrer sa verge
La politique c’est comme la guerre
Une affaire d’hommes et d’hommes d’affaires
Donne-moi ta fille, donne-moi ta femme
Sinon j’t’affame
J’propose
Si j’ose :
Couper les couilles aux sociétés
Éradiquer d’l’humanité l’hommanité…
Plus d’homme qui trône
Plus d’femme qui crâme
Le paradis qui s’définit
En soixante-dix ou quatr’cent vierges
Qu’il s’définisse comme il voudra
Mais que les pauvr’s filles sous les draps
Dieu les protège
Et qu’il abrège
Le supplice
De celles qu’on étrangle
Que l’homme se mange
Que l’homme se change
Que l’homme se sangle
Que l’homme se branle
Jusqu’à plus d’sève
Et puis qu’il crève
Et qu’il aille plus
Voiler la face
De celle qui passe
Pour détourner ses p’tites faiblesses
Pour dédouaner son goût d’l’ivresse
Son goût d’la fesse
Son goût d’la casse
Voilà l’ivresse…
… et qui c’est-y qui crève
De s’offrir
Le cul de la vierge
Et de l’ouvrir, et de l’ouvrir
Et d’y coller sa verge
Y fourrer sa verge ?