LES BRUITS DU DEHORS
Les bruits du dehors
Se glissent à l’intérieur
Et vous dévorent
Les bruits du dedans
Faiblissent et s’évaporent
Au fil du temps…
Au gré du vent…
Le bruit du cœur
N’atteint plus le cerveau
Depuis des heures
Le bruit des bottes
A charmé l’auditoire
En quelques notes
Sourire, sourire
Dans la mâchoire des hyènes
Il y a un rire
Et des limaces…
Derrière le rose à lèvres
Y’a des grimaces
Les bruits du dehors
Se glissent à l’intérieur
Et vous dévorent
Les bruits du dedans
Faiblissent et s’évaporent
Au fil du temps…
Au gré du vent…
Marine, Marine
Le tréfonds de tes eaux
Sent la vase(line)
La peine, la peine
Me revient du grand large
En haut-le-cœur
Fanal fané
La rivière insalubre
A débordé
Mais c’est égal
Même érigée en fleuve
Elle nait canal
Les bruits du dehors
Se glissent à l’intérieur
Et vous dévorent
Les bruits du dedans
Faiblissent et s’évaporent
Au fil du temps…
Au gré du vent…
Le bruit d’la haine
Se décline à son tour
Avec un «ine»
Crétin, crétine
Qui prenez les vautours
Pour des sirènes
Facile, facile
Le vide à l’horizon
N’est qu’une aubaine
Mais vous crèv’rez
Le pénis captibus
Dans la Marine
Les bruits du dehors
Se glissent à l’intérieur
Et vous dévorent
Les bruits du dedans
Faiblissent et s’évaporent
Au fil du temps…
Au gré du vent…
Au gré du vent…
…
Les bruits du dehors
Se glissent à l’intérieur
Et vous dévorent
Les bruits du dedans
Faiblissent et s’évaporent
Au fil du temps…